Les inconvénients du bokashi : 5 défauts à connaître avant de se lancer dans le compostage fermenté

Idées principales Détails
🌱 Principe du bokashi Composter par fermentation anaérobie dans un seau hermétique pendant environ 2 semaines
♻️ Avantages du bokashi Accepte presque tous les déchets organiques, adapté aux petits espaces, processus rapide
🚫 Inconvénients majeurs Gestion du digestat final, odeur désagréable, coût de l’activateur, encombrement des seaux
🔄 Comparaison avec autres méthodes Plus polyvalent mais digestat acide à enterrer, processus plus complexe que compostage traditionnel
✅ Précautions pour réussir Bien fermer le seau, couper les déchets, diluer le jus, éviter le tassement

Le bokashi, technique de compostage japonaise, séduit de plus en plus d’adeptes du développement durable. Toutefois, comme toute méthode, elle présente des avantages et des inconvénients. Voici un aperçu des principaux défauts du bokashi, pour vous permettre de prendre une décision éclairée avant de vous lancer dans cette aventure écologique.

Qu’est-ce que le bokashi et comment ça fonctionne ?

Le bokashi est une méthode de compostage par fermentation anaérobie des déchets organiques. Contrairement au compostage traditionnel, ce processus se déroule dans un seau hermétique, à l’abri de l’oxygène. Voici les étapes principales :

  1. Déposer les déchets organiques dans le seau
  2. Saupoudrer régulièrement d’activateur bokashi
  3. Fermer hermétiquement le seau
  4. Laisser fermenter pendant environ 2 semaines

L’un des grands avantages du bokashi est qu’il permet de composter presque tous les déchets organiques, y compris la viande et les produits laitiers. Par contre, certains fluides comme l’huile, le vinaigre ou le lait ne peuvent pas être compostés avec cette méthode.

Le bokashi produit deux types d’engrais :

  • Un jus de fermentation liquide à diluer pour arroser les plantes
  • Un digestat solide à enterrer dans le sol

Bien que cette méthode soit adaptée aux petits espaces comme les appartements, elle présente néanmoins certains inconvénients dont il faut avoir conscience avant de se lancer.

Les principaux inconvénients du bokashi

En tant que mère de deux enfants passionnée par l’écologie, j’ai expérimenté le bokashi dans mon appartement. Voici les principaux défauts que j’ai pu constater :

1. La gestion du digestat final : C’est sans doute le plus gros inconvénient du bokashi pour les citadins. Une fois le processus de fermentation terminé, il faut trouver un endroit pour utiliser le digestat. Sans jardin, cela peut vite devenir problématique.

2. L’odeur désagréable : Lors de l’ouverture du seau et du digestat final, une odeur aigre, âcre ou fermentée se dégage. Cela peut être particulièrement gênant dans un petit espace.

3. Le coût de l’activateur : Il est nécessaire d’acheter régulièrement de l’activateur bokashi, ce qui représente un coût non négligeable (environ 10€ le kg).

4. L’encombrement et le coût des seaux : Pour un processus continu, il est recommandé d’avoir deux seaux, ce qui augmente l’encombrement et le coût initial.

5. L’immobilisation du seau : Pendant la fermentation finale (2-4 semaines), le seau ne peut pas être utilisé pour de nouveaux déchets.

Inconvénient Impact
Gestion du digestat Élevé
Odeur Moyen
Coût de l’activateur Moyen
Encombrement Faible
Immobilisation du seau Faible

Les inconvénients du bokashi : 5 défauts à connaître avant de se lancer dans le compostage fermenté

Bokashi vs autres méthodes de compostage : avantages et inconvénients

Comparé au compostage traditionnel ou au lombricompostage, le bokashi présente des avantages et des inconvénients spécifiques :

Avantages du bokashi :

  • Adapté aux petits espaces
  • Permet de composter presque tous les déchets organiques
  • Processus rapide (environ 2 semaines)
  • Nécessite peu d’entretien

Inconvénients spécifiques au bokashi :

  • Le digestat final est très acide et doit être enterré/mélangé à la terre avant utilisation
  • Pas de produit fini directement utilisable, contrairement au compost classique
  • Besoin d’espace extérieur pour enterrer le digestat final
  • Processus plus complexe que le simple compostage traditionnel

Comme défenseuse de l’environnement, j’apprécie la polyvalence du bokashi en matière de déchets acceptés. Cependant, la gestion du digestat acide demande des précautions et peut s’avérer compliquée en milieu urbain.

Précautions à prendre pour réussir son bokashi

Malgré ses inconvénients, le bokashi reste une méthode de compostage intéressante. Voici quelques précautions à prendre pour optimiser le processus et limiter les désagréments :

1. Gestion de l’oxygène : Veillez à bien fermer le seau après chaque ajout de déchets pour éviter tout risque de pourrissement.

2. Préparation des déchets : Coupez les déchets en petits morceaux pour favoriser une meilleure fermentation.

3. Utilisation du jus : Diluez fortement le jus produit avant de l’utiliser sur vos plantes pour éviter tout risque de brûlure.

4. Remplissage du seau : Évitez de trop tasser les déchets pour prévenir tout risque de débordement.

5. Emplacement du seau : Placez votre seau bokashi à l’abri du soleil direct et des variations importantes de température qui pourraient dégrader le processus.

Enfin, n’oubliez pas qu’il faut attendre 2 à 4 semaines après l’enfouissement du digestat avant de planter dans la zone traitée. Cette précaution permet au sol de s’équilibrer et d’intégrer pleinement les nutriments apportés par le bokashi.

En suivant ces conseils, vous pourrez profiter des avantages du bokashi tout en minimisant ses inconvénients. Comme pour toute pratique écologique, il faut un temps d’adaptation, mais avec de la patience et de la persévérance, le bokashi peut devenir un allié précieux dans votre démarche de réduction des déchets.

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